Départ
Voici arrivée l'heure du départ !
moral : mauvais
Quitter ma douce France me fait mal au coeur et laisser derrière moi mon Thomas m'attriste plus encore que je ne saurais le dire. J'ai tout de même quelques photos où je tente vainement de garder le moral !
La séparation a été très dure au moment de franchir les contrôles à l'aéroport ; l'usine à larme a fonctionné à plein régime ! Le pire c'est que le contrôleur ne voulait pas me laisser partir tant que je n'avais pas arrêté de pleurer et que je ne lui avais pas fait un sourire. Il aurait pu attendre longtemps car je n'avais envie de faire ni l'un ni l'autre (et puis surtout pas à lui) !
Une fois dans l'avion, le décollage s'est avéré éprouvant mais comme je suis d'un courage hors pair, j'ai survécu... Et puis on a trouvé un super truc pour passer le temps :
Et puis comme c'est épuisant de faire les andouilles, on a pris un repos bien mérité :
On remarquera la pose sexy d'Anaïs qui dort...
Près de 10h de vol plus tard, nous sommes arrivées à Atlanta avec 1h de retard. C'est là qu'une course contre la montre s'est enclenchée : il nous restait 2h pour passer le contrôle de l'immigration, enregistrer nos bagages, passer la douane, trouver le terminal... Après avoir mis plus de 55min pour passer le contrôle de l'immigration, ça a été le stress total, mais au final, on est arrivé avec 15min d'avance sur l'heure d'embarquement. Que dire d'autre ? On gère !
La dame de l'embarquement ressemblait comme 2 gouttes d'eau à l'actrice qui interprète Arabesque ! Elle nous assure nous avoir placé à côte d'un beau gars typiquement américain... C'était loin d'être un canon , il avait la taille et le poids standard qu'on attend d'un américain, mais il était adorable ! Ce fut notre première vrai conversation en américain : pas évident avec les oreilles bouchées, le bruit et le manque d'articulation, mais on s'en est pas si mal sorti !
Finalement nous sommes arrivées à Charleston, et s'il faisait froid dans l'aéroport, cela n'avait rien à voir avec dehors : 32° la nuit, humide et une odeur bizarre (exactement comme lorsqu'on va acheter des poissons chez Gamme Vert ou Truffaut : la même odeur de moite ranci !)